Le secteur du commerce de gros de volailles et gibier représente un maillon essentiel dans la chaîne de valeur agroalimentaire française. Avec un chiffre d’affaires annuel dépassant les 5 milliards d’euros, cette filière dynamique connecte les producteurs aux détaillants, restaurateurs et transformateurs. Le Code NAF 46.32C englobe l’ensemble des entreprises spécialisées dans l’achat, le stockage, et la revente de produits carnés issus de volailles et gibiers à des professionnels. Particularité de ce secteur: il combine des activités traditionnelles fortement ancrées dans les terroirs français et des méthodes logistiques de plus en plus sophistiquées pour répondre aux exigences de traçabilité et de fraîcheur. Entre réglementation sanitaire stricte et évolution des habitudes alimentaires, ce segment connaît des transformations profondes que nous analyserons en détail.
Panorama économique du secteur
Le commerce de gros de volailles et gibier occupe une position stratégique dans l’écosystème agroalimentaire français. Cette activité se caractérise par une forte saisonnalité, notamment pour le gibier dont les volumes explosent pendant la période de chasse (septembre à février), et par une demande régulière en volailles tout au long de l’année avec des pics lors des fêtes.
Un secteur économique résilient et structuré
La France, premier producteur européen de volailles jusqu’en 2016 avant d’être dépassée par la Pologne, conserve un réseau dense d’entreprises spécialisées dans le négoce de ces produits. On dénombre aujourd’hui environ 650 sociétés relevant du code 46.32C, majoritairement des PME familiales et quelques grands groupes qui dominent le marché. La taille moyenne de ces entreprises est d’environ 9 salariés, mais le secteur connaît une concentration progressive avec l’émergence d’acteurs intégrés verticalement.
Malgré les crises sanitaires successives (grippe aviaire, Covid-19), le secteur a démontré une capacité d’adaptation remarquable. Les volumes commercialisés annuellement atteignent approximativement 1,8 million de tonnes pour la volaille, tandis que le gibier, bien plus confidentiel, représente environ 25 000 tonnes.
Répartition géographique et poids économique
Les entreprises de ce secteur se concentrent principalement dans les grandes régions d’élevage avicole: Bretagne, Pays de la Loire et Nouvelle-Aquitaine regroupent plus de 60% des opérateurs. Pour le gibier, les grossistes sont davantage répartis sur l’ensemble du territoire avec une prédominance dans les régions à forte tradition cynégétique comme le Grand Est et la Nouvelle-Aquitaine.
Le saviez-vous?
La filière du commerce de gros de volailles en France est l’une des rares à avoir développé son propre système de traçabilité intégrée bien avant que cela ne devienne une obligation réglementaire. Suite aux crises sanitaires des années 1990, les professionnels ont mis en place des outils précurseurs de suivi des lots qui servent aujourd’hui de référence à l’échelle européenne.
Définition et classification
Le code NAF 46.32C “Commerce de gros (commerce interentreprises) de volailles et gibier” s’inscrit dans une nomenclature précise et hiérarchisée qui permet de catégoriser avec exactitude cette activité économique spécifique.
Positionnement dans la nomenclature INSEE
Cette classification s’articule dans une arborescence précise:
- Section G: Commerce; réparation d’automobiles et de motocycles
- Division 46: Commerce de gros, à l’exception des automobiles et des motocycles
- Groupe 46.3: Commerce de gros de produits alimentaires, de boissons et de tabac
- Classe 46.32: Commerce de gros de viandes et de produits à base de viande
- Sous-classe 46.32C: Commerce de gros (commerce interentreprises) de volailles et gibier
Cette organisation reflète la spécialisation progressive des activités commerciales dans le secteur agroalimentaire. À noter que cette sous-classe est spécifique à la nomenclature française, constituant une déclinaison plus fine que la nomenclature européenne NACE où cette activité est généralement regroupée avec d’autres types de commerces de gros de viandes.
Périmètre précis des activités couvertes
Le code 46.32C englobe plusieurs dimensions commerciales et logistiques:
- L’achat en gros de volailles d’élevage (poulets, dindes, canards, pintades, oies, etc.)
- La commercialisation de gibiers d’élevage et sauvages (faisans, perdrix, cailles, sangliers, chevreuils, etc.)
- Le commerce interentreprises de ces produits à l’état frais, réfrigéré ou congelé
- Les opérations de stockage, conditionnement et préparation associées à ces commerces
- La distribution aux professionnels: détaillants, restaurateurs, transformateurs
Cette classification exclut explicitement le commerce de détail de ces produits (qui relève des codes 47.22Z ou 47.81Z) ainsi que la transformation industrielle des volailles et gibiers (code 10.13A).
Activités principales et secondaires
Les entreprises classées sous le code NAF 46.32C exercent un ensemble d’activités commerciales et logistiques spécifiques avec des degrés divers de spécialisation selon leur positionnement sur le marché.
Coeur de métier: l’intermédiation commerciale
L’activité principale des grossistes en volailles et gibier consiste à acquérir des marchandises auprès de producteurs (éleveurs, chasseurs professionnels, abattoirs) pour les revendre à des professionnels. Cette fonction d’intermédiation s’accompagne généralement de:
- La négociation des volumes et des prix avec les fournisseurs
- La constitution de gammes complètes adaptées aux besoins des clients
- La gestion des stocks en fonction des variations saisonnières de l’offre
- La prospection commerciale et le développement d’un portefeuille clients
Pour la volaille, les grossistes travaillent principalement avec des produits standardisés issus de filières industrielles, même si l’on observe une tendance croissante vers la valorisation de volailles de qualité supérieure (Label Rouge, Bio, AOP). Pour le gibier, les approvisionnements sont plus diversifiés, incluant le gibier d’élevage, le gibier sauvage issu de chasses commerciales et les importations.
Activités secondaires et services associés
Au-delà de la simple revente, la plupart des opérateurs du secteur ont développé des services à valeur ajoutée qui constituent des activités secondaires importantes:
Activité secondaire | Description | Importance relative |
---|---|---|
Première transformation | Découpe, désossage, filetage des volailles | Forte – Présente chez 80% des opérateurs |
Conditionnement spécifique | Mise sous vide, sous atmosphère modifiée, portionnage | Moyenne – Dépend du segment de clientèle |
Préparation traditionnelle du gibier | Préparation, éviscération, maturation des pièces de gibier | Forte pour les spécialistes du gibier (35% du secteur) |
Logistique aval personnalisée | Livraison à température dirigée, fréquences adaptées | Essentielles – Facteur différenciant majeur |
Conseil et formation | Accompagnement technique des clients sur la découpe, conservation | Émergente – Développée par 25% des entreprises |
Certains grossistes se diversifient également dans la fabrication de produits élaborés (marinades, préparations culinaires) sans pour autant basculer dans la catégorie des transformateurs. Ces activités restent généralement secondaires mais contribuent significativement à leur valeur ajoutée.
Tendances et évolutions du marché
Le secteur du commerce de gros de volailles et gibier connaît des mutations profondes sous l’effet conjugué de plusieurs facteurs structurels et conjoncturels qui redessinent le paysage concurrentiel.
Transformation des modes de consommation
Les grossistes doivent s’adapter à l’évolution des préférences des consommateurs finaux qui se répercutent sur leurs clients professionnels:
- Augmentation continue de la consommation de volaille (+15% en 10 ans) au détriment des viandes rouges
- Demande croissante pour les produits élaborés et portions individuelles
- Intérêt renouvelé pour les volailles fermières et les races anciennes
- Polarisation du marché entre produits premium et premiers prix
- Déclin de la consommation de gibier traditionnel mais émergence de niches pour le gibier d’exception
Cette diversification des demandes impose aux grossistes de segmenter plus finement leurs offres et d’élargir leurs gammes pour répondre aux besoins spécifiques de chaque canal de distribution.
Concentration et internationalisation
Le secteur suit une tendance lourde à la concentration avec:
- Une diminution du nombre total d’opérateurs (-18% en 15 ans)
- L’émergence de groupes nationaux par acquisitions successives
- Le développement de centrales d’achat mutualisées entre grossistes indépendants
- Une pression concurrentielle accrue des importations, notamment polonaises
Cette concentration répond à la nécessité d’atteindre une taille critique pour amortir les investissements logistiques et informatiques désormais indispensables. Par ailleurs, l’internationalisation des approvisionnements s’intensifie, avec des importations qui représentent aujourd’hui plus de 40% des volumes de volailles commercialisés.
Innovation et digitalisation
La transformation numérique touche également ce secteur traditionnel:
- Développement de plateformes de commande en ligne B2B
- Traçabilité digitale de bout en bout de la chaîne d’approvisionnement
- Optimisation logistique par intelligence artificielle
- Automatisation des entrepôts frigorifiques
Ces innovations constituent désormais un facteur différenciant majeur entre les acteurs du secteur, les plus avancés numériquement captant une part croissante du marché grâce à une meilleure efficience opérationnelle.
Environnement réglementaire
Le commerce de gros de volailles et gibier est soumis à un cadre réglementaire particulièrement dense et évolutif, reflétant les enjeux sanitaires spécifiques à ces produits périssables d’origine animale.
Réglementations sanitaires spécifiques
Les exigences sanitaires constituent le socle réglementaire fondamental de cette activité et se déclinent à plusieurs niveaux:
- Agrément sanitaire obligatoire (Règlement CE n°853/2004) pour les établissements manipulant des denrées animales
- Respect du Paquet Hygiène européen avec obligation de mise en œuvre d’un plan HACCP
- Contrôles vétérinaires réguliers par les services de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations)
- Traçabilité complète des lots imposée par le Règlement CE n°178/2002
- Dispositions spécifiques pour le gibier sauvage (contrôles trichine pour le sanglier, attestation de provenance)
Pour les grossistes travaillant le gibier, des contraintes supplémentaires s’appliquent, notamment l’obligation de faire examiner les carcasses par une personne habilitée pour le gibier sauvage.
Réglementations commerciales et environnementales
Au-delà des aspects sanitaires, les grossistes doivent se conformer à diverses réglementations:
- Respect des délais de paiement encadrés par la loi LME et renforcés pour les produits périssables (30 jours maximum après livraison)
- Contractualisation formalisée avec les fournisseurs (loi EGAlim)
- Gestion des déchets organiques selon les principes de l’économie circulaire
- Conformité aux normes de transport frigorifique (ATP) et rupture de chaîne du froid
- Étiquetage informatif incluant pays d’origine, lieu d’abattage et numéro d’identification de l’abattoir
Les entreprises du secteur font également face à des réglementations émergentes comme l’interdiction progressive des emballages plastiques à usage unique, nécessitant une adaptation des modes de conditionnement.
Zoom sur la réglementation spécifique au gibier
Le commerce de gibier obéit à des règles particulières:
- Respect des périodes de chasse pour le gibier sauvage
- Obligation de commercialiser le gibier sauvage avec un dispositif de marquage
- Distinction réglementaire entre gibier d’élevage et gibier sauvage
- Contrôles spécifiques pour certaines espèces (trichine pour sanglier)
- Certificats d’origine pour les importations
Ces spécificités réglementaires expliquent la spécialisation croissante de certains grossistes uniquement sur la volaille ou uniquement sur le gibier, les compétences et installations requises étant de plus en plus distinctes.
Codes NAF connexes et différences
Le code 46.32C s’intègre dans un écosystème de classifications proches mais distinctes, avec des frontières parfois poreuses entre certaines activités.
Principaux codes NAF apparentés
Plusieurs codes NAF gravitent autour du commerce de gros de volailles et gibier, avec des spécificités qui les distinguent:
- Code NAF 46.32A – Commerce de gros de viandes de boucherie: contrairement au 46.32C, ce code concerne exclusivement les viandes de bovins, ovins et porcins, avec des circuits d’approvisionnement et des exigences de stockage différents.
- Code NAF 46.32B – Commerce de gros de produits à base de viande: cette classification concerne les produits transformés (charcuterie, salaisons) quelle que soit l’origine des viandes, alors que le 46.32C se limite aux viandes fraîches ou congelées non transformées.
- Code NAF 46.31Z – Commerce de gros de fruits et légumes: bien que distinct par la nature des produits, ce secteur partage avec le 46.32C des problématiques de gestion de produits frais et saisonniers.
- Code NAF 47.22Z – Commerce de détail de viandes et produits à base de viande: les bouchers-volaillers au détail relèvent de ce code, tandis que le 46.32C concerne exclusivement le commerce interentreprises.
Zones frontières et cas particuliers
Certaines situations créent des ambiguïtés dans la classification:
Situation | Code NAF approprié | Critère de distinction |
---|---|---|
Grossiste mixte (viandes rouges et volailles) | 46.32A ou 46.32C | Produit majoritaire en CA |
Abattoir avec activité de commerce de gros | 10.12Z ou 46.32C | Activité principale (transformation vs négoce) |
Grossiste en volailles avec découpe élaborée | 46.32C ou 10.13A | Degré de transformation |
Commerce de gros d’œufs et volailles | 46.32C ou 46.33Z | Produit majoritaire en CA |
Cette perméabilité entre classifications explique pourquoi certaines entreprises peuvent changer de code NAF au fil de leur évolution, notamment lorsqu’elles développent des activités de transformation ou diversifient leurs gammes de produits.
Stratégies de prospection B2B
La prospection commerciale dans le secteur du commerce de gros de volailles et gibier présente des particularités qu’il convient d’identifier pour optimiser ses approches marketing et commerciales.
Segments de clientèle et critères de ciblage
Le marché B2B des grossistes en volailles et gibier se compose de plusieurs segments distincts nécessitant des approches différenciées:
- GMS et distribution organisée: Centrales d’achat des supermarchés et hypermarchés, avec des volumes importants mais des marges réduites et des cahiers des charges stricts
- Bouchers-volaillers indépendants: Recherchant qualité et régularité, avec un besoin de différenciation par des produits premium
- Restauration commerciale: Restaurants traditionnels, chaînes et restauration collective demandant des découpes spécifiques et une logistique fréquente
- Restauration collective: Établissements de santé, scolaires, d’entreprises avec des appels d’offres formalisés et des contraintes budgétaires fortes
- Industriels de la transformation: Fabricants de plats préparés, conserves et produits élaborés recherchant régularité et homogénéité
- E-commerce alimentaire: Segment émergent avec des besoins de conditionnement spécifiques et de réactivité
Pour une prospection efficace, plusieurs critères de ciblage peuvent être exploités grâce aux bases de données B2B comme Datapult.ai :
- Taille de l’entreprise (CA, effectifs) pour adapter l’offre volume/service
- Localisation géographique pour optimiser la logistique
- Positionnement prix/qualité pour aligner l’offre produit
- Structure décisionnelle (indépendant vs groupe) influençant les processus d’achat
- Codes NAF clients: 47.22Z, 56.10A, 56.29A, 10.85Z, 47.11F principalement
Approches commerciales différenciées et argumentaires sectoriels
Les stratégies de prospection doivent être adaptées aux spécificités du secteur:
- Approche consultative: Positionnement en expert de la filière volaille/gibier plutôt qu’en simple fournisseur
- Démonstrations produits: Dégustations et présentations des spécificités des produits, particulièrement efficaces pour le gibier
- Argumentaires techniques: Focus sur la traçabilité, les méthodes d’élevage, les certifications qualité
- Réponses aux appels d’offres: Compétence essentielle pour accéder aux marchés de la restauration collective
- Marketing de contenu spécialisé: Fiches techniques, suggestions de préparation, calendrier des disponibilités saisonnières
Pour le gibier spécifiquement, la saisonnalité impose un calendrier commercial anticipatif avec des prises de contact plusieurs mois avant l’ouverture des saisons de chasse.
Ciblage B2B par région et taille d’entreprise
La répartition géographique des clients potentiels présente des concentrations spécifiques:
- Ile-de-France: Concentration de restaurateurs haut de gamme (75% des restaurants étoilés proposant du gibier)
- Sud-Est et Côte d’Azur: Forte demande en volailles labellisées et productions locales
- Grand Est et Hauts-de-France: Marché du gibier particulièrement développé, avec des traditions culinaires spécifiques
- Ouest (Bretagne, Pays de la Loire): Important tissu d’industries de transformation agro-alimentaires
La taille des entreprises influence également les stratégies de prospection: les TPE (moins de 10 salariés) représentent 85% des clients potentiels en nombre mais seulement 35% du volume d’affaires potentiel. Les PME et ETI, bien que moins nombreuses, offrent des perspectives de partenariats plus volumineux et pérennes.
Exploiter les données sectorielles pour votre prospection
L’utilisation stratégique des données B2B spécifiques au secteur du commerce de gros de volailles et gibier peut transformer radicalement l’efficacité de vos actions commerciales.
Sources de données et indicateurs clés
Pour une prospection B2B efficace dans ce secteur, plusieurs sources de données qualifiées peuvent être exploitées:
- Bases sectorielles spécialisées dans l’agroalimentaire avec filtrage par code NAF 46.32C
- Annuaires professionnels des fédérations et syndicats (FICT, FIA, etc.)
- Données issues des salons professionnels (SIRHA, Space, etc.)
- Registres des entreprises agréées par les services vétérinaires (agrément sanitaire)
- Publications spécialisées et études de marché sectorielles
Pour qualifier efficacement les prospects, certains indicateurs spécifiques au secteur méritent une attention particulière:
- Volume traité annuellement (en tonnes)
- Types de certifications détenues (IFS, BRC, Label Rouge, Bio)
- Rayon de livraison et fréquence
- Spécialisation produits (volailles standard, volailles label, gibier)
- Infrastructures disponibles (capacité frigorifique, flotte de livraison)
Applications pratiques pour différents prestataires
Les données sectorielles riches du code NAF 46.32C peuvent servir différents objectifs commerciaux:
- Fournisseurs d’équipements frigorifiques: Cibler les grossistes en phase de modernisation ou d’extension
- Prestataires logistiques: Proposer des services de transport spécialisé température dirigée
- Éditeurs de logiciels: Déployer des solutions de traçabilité et gestion des stocks adaptées
- Organismes de certification: Promouvoir les démarches qualité spécifiques au secteur
- Producteurs avicoles: Identifier de nouveaux canaux de distribution pour leurs produits
La connaissance fine des caractéristiques des entreprises du secteur permet d’adapter précisément les argumentaires commerciaux et de concentrer les efforts de prospection sur les cibles présentant le plus fort potentiel.
Pour optimiser votre démarche commerciale auprès des grossistes en volailles et gibier, les plateformes de données B2B comme Datapult offrent la possibilité de filtrer précisément les entreprises selon leur code NAF, leur taille, leur localisation et d’autres critères pertinents, permettant ainsi de constituer des fichiers de prospection parfaitement ciblés.
En conclusion, le commerce de gros de volailles et gibier, bien qu’étant un secteur traditionnel, connaît des transformations profondes sous l’effet des évolutions réglementaires, technologiques et des attentes des consommateurs. Les acteurs qui sauront s’adapter à ces changements, notamment en maîtrisant les enjeux de traçabilité et en diversifiant leurs offres vers des produits de qualité différenciée, continueront à jouer un rôle stratégique essentiel dans la chaîne de valeur agroalimentaire française.