La pêche en mer représente un pilier historique de l’économie maritime française, avec une flotte d’environ 4 200 navires et près de 13 000 marins pêcheurs actifs. Classée sous le code NAF 03.11Z, cette activité ancestrale s’est considérablement modernisée tout en conservant son importance stratégique pour la souveraineté alimentaire nationale. Cette nomenclature catégorise précisément les entreprises exerçant la capture de poissons et autres organismes marins en milieu sauvage, qu’il s’agisse de pêche artisanale côtière ou industrielle hauturière. S’inscrivant au cœur de l’économie bleue française, ce secteur fait face à des défis majeurs de durabilité, mais continue de générer une valeur économique significative estimée à plus de 1,3 milliard d’euros annuels au débarquement.
Panorama économique du secteur de la pêche en mer
Le code NAF 03.11Z correspond à la nomenclature officielle attribuée par l’INSEE aux activités de pêche en mer dans le cadre de la Nomenclature d’Activités Française. Cette classification s’inscrit dans une hiérarchie précise : la section A (Agriculture, sylviculture et pêche), la division 03 (Pêche et aquaculture), et le groupe 03.1 (Pêche). Cette catégorisation permet d’identifier et de suivre statistiquement les entreprises exerçant principalement des activités de capture de ressources marines vivantes en milieu naturel.
La pêche en mer française se caractérise par sa grande diversité, tant en termes de techniques que de zones d’exploitation. Elle repose principalement sur une flotte artisanale composée à 73% de navires mesurant moins de 12 mètres, mais comprend également des unités industrielles pratiquant la pêche hauturière loin des côtes françaises. Cette dualité constitue une particularité du modèle français par rapport à d’autres pays européens.
Un secteur économiquement significatif
Bien que représentant moins de 0,5% du PIB national, la pêche française génère un chiffre d’affaires direct d’environ 1,3 milliard d’euros annuels à la première vente, et contribue significativement à l’économie des zones littorales. Son importance économique dépasse largement le cadre de la capture, car elle alimente une filière aval (mareyage, transformation, distribution) représentant près de 45 000 emplois indirects. Les principales façades maritimes concernées sont la Bretagne (40% de la production nationale), suivie par la Normandie et les Hauts-de-France.
Définition et classification de la pêche en mer
Le code NAF 03.11Z englobe l’ensemble des activités commerciales de prélèvement de ressources biologiques marines dans leur milieu naturel. À la différence de l’aquaculture (code 03.21Z), il s’agit exclusivement de la capture d’espèces sauvages et non d’élevage. Cette classification exclut également la pêche en eau douce (code 03.12Z) qui concerne les eaux intérieures.
Délimitation précise des activités
Cette nomenclature couvre plusieurs types d’opérations :
- La pêche commerciale hauturière et côtière pour la consommation humaine directe
- La capture d’organismes marins destinés à d’autres usages (industrie pharmaceutique, cosmétique, etc.)
- La récolte de matériaux marins comme les perles naturelles, éponges, coraux et algues
- Les activités des navires assurant à la fois la pêche et la transformation ou la conservation du poisson
En revanche, sont exclus du code 03.11Z :
- La chasse aux mammifères marins (sauf baleines), comme les morses et phoques (code 01.70Z)
- La transformation du poisson réalisée à terre ou sur des navires-usines distincts (code 10.20Z)
- La pêche sportive et récréative (code 93.19Z)
Activités principales et secondaires de la pêche en mer
Le secteur de la pêche maritime française se caractérise par une grande diversité de pratiques qui peuvent être catégorisées selon plusieurs critères : techniques de capture, espèces ciblées, zones de pêche ou taille des navires.
Techniques de pêche
Les méthodes de capture sont extrêmement variées et souvent adaptées aux espèces recherchées :
- Arts traînants : chaluts de fond ou pélagiques, dragues (coquille Saint-Jacques, palourdes, etc.)
- Arts dormants : filets (maillants, trémails), casiers, palangres, lignes
- Senne : tournante ou coulissante, principalement pour thons, sardines ou anchois
- Pêche à pied : récolte d’algues, coquillages ou crustacés sur l’estran
Principales espèces capturées
Les producteurs français ciblent une remarquable diversité d’espèces, parmi lesquelles :
- Poissons pélagiques : merlu, thon, sardine, anchois, maquereau, hareng
- Poissons benthiques : sole, bar, lieu, cabillaud, raie, daurade
- Céphalopodes : calamar, seiche, poulpe
- Crustacés : langoustine, homard, tourteau, araignée, crevette
- Coquillages : coquille Saint-Jacques, praire, pétoncle, telline
La France se distingue par ses volumes de merlu, baudroie, sole, sardine et anchois, représentant ensemble plus de 40% du chiffre d’affaires du secteur.
Répartition par façade maritime
La pêche française s’organise selon quatre grandes façades maritimes, chacune présentant des spécificités :
- Mer du Nord – Manche Est : coquille Saint-Jacques, hareng, maquereau, cabillaud
- Bretagne – Manche Ouest : langoustine, baudroie, bar, lieu jaune
- Atlantique Sud : merlu, sole, bar, anchois, thon
- Méditerranée : thon rouge, sardine, anchois, dorade, loup
Cette diversité régionale constitue une richesse du patrimoine halieutique français, mais représente également un défi pour la gestion durable des ressources.
Tendances et évolutions du marché de la pêche maritime
Le secteur de la pêche maritime française connaît de profondes mutations structurelles depuis plusieurs décennies, sous l’influence de contraintes environnementales, réglementaires et économiques.
Restructuration et concentration du secteur
La flotte de pêche française a connu une réduction notable, passant d’environ 11 500 navires en 1983 à moins de 4 200 aujourd’hui. Cette diminution s’est accompagnée d’une modernisation des unités restantes et d’une concentration économique. Le nombre de marins-pêcheurs a également diminué, engendrant des difficultés de recrutement dans certains bassins d’emploi maritimes. Parallèlement, l’âge moyen des professionnels s’élève (48 ans), soulevant d’importants enjeux de transmission et de renouvellement générationnel.
Transition écologique et énergétique
Face aux défis environnementaux et à la hausse des coûts énergétiques (le carburant représentant jusqu’à 30% des charges d’exploitation), le secteur s’oriente vers :
- L’adoption d’engins de pêche plus sélectifs pour réduire les captures accessoires
- Le développement de navires moins énergivores (hybridation, voiles auxiliaires)
- La recherche de certifications écologiques valorisantes (MSC, pêche durable)
- L’amélioration des connaissances scientifiques sur les stocks halieutiques
Le saviez-vous ?
Contrairement aux idées reçues, plus de 60% des stocks de poissons exploités dans les eaux européennes sont désormais pêchés à un niveau soutenable, contre seulement 27% en 2003, démontrant l’efficacité progressive des mesures de gestion mises en place. La France compte parmi les pays ayant réalisé les progrès les plus significatifs en la matière.
Valorisation et circuits courts
Pour faire face à la concurrence internationale et améliorer leurs marges, les pêcheurs français développent de nouveaux modèles commerciaux :
- Vente directe et circuits courts (AMAP poisson, poissonneries de producteurs)
- Démarches de labellisation (Label Rouge, IGP, Pêcheur Responsable)
- Valorisation des espèces méconnues pour réduire la pression sur les espèces traditionnelles
- Développement du pescatourisme (embarquement de touristes)
Environnement réglementaire de la pêche en mer
Le secteur de la pêche maritime est l’un des plus encadrés au niveau européen et national, avec un arsenal réglementaire complexe visant à concilier exploitation économique et préservation des ressources.
Cadre communautaire contraignant
La Politique Commune des Pêches (PCP), réformée en profondeur en 2013, constitue le socle réglementaire principal. Elle impose notamment :
- Des Totaux Admissibles de Captures (TAC) et quotas par espèce, répartis entre États membres
- L’obligation de débarquement des captures accessoires, interdisant les rejets en mer
- Des plans de gestion pluriannuels pour les principaux stocks halieutiques
- Des mesures techniques concernant les engins (maillage, sélectivité) et zones de pêche
- Un système de contrôle incluant journaux de bord électroniques et VMS (système de surveillance des navires)
L’approche écosystémique et le principe de Rendement Maximum Durable (RMD) sont désormais au cœur de cette politique européenne.
Spécificités françaises
Au niveau national, plusieurs dispositifs complètent ce cadre :
- Les Organisations de Producteurs (OP), regroupant 70% des armements français
- Le système de Permis de Mise en Exploitation (PME), conditionnant l’entrée en flotte de nouveaux navires
- Les licences de pêche spécifiques pour certaines espèces ou zones (coquille Saint-Jacques, bar, etc.)
- Les Comités des Pêches (national et régionaux), organes de cogestion du secteur
La France a également développé une approche de gestion spécifique en Méditerranée, où les quotas sont moins utilisés au profit d’une réglementation axée sur l’effort de pêche et les périodes de fermeture.
Évolutions réglementaires récentes
Ces dernières années, plusieurs évolutions majeures ont impacté le secteur :
- Le Brexit et le nouvel accord de pêche UE-Royaume-Uni (réduction de 25% des quotas européens dans les eaux britanniques)
- Le plan d’action dédié à la protection des cétacés, imposant des fermetures temporaires dans le Golfe de Gascogne
- L’extension des aires marines protégées, atteignant désormais 32% des eaux françaises
- Le renforcement des mesures anti-pêche illégale (INN) avec traçabilité accrue et sanctions renforcées
Codes NAF connexes et différences avec la pêche en mer
Le code NAF 03.11Z s’inscrit dans un écosystème de classifications connexes qui délimitent précisément les activités du secteur halieutique et aquacole. Comprendre ces distinctions est essentiel pour appréhender correctement le périmètre de chaque activité.
Code NAF | Intitulé | Principales différences avec 03.11Z |
---|---|---|
03.12Z | Pêche en eau douce | Concerne exclusivement les eaux intérieures (rivières, lacs, étangs), tandis que le 03.11Z s’applique aux eaux marines et estuariennes |
03.21Z | Aquaculture en mer | Relève de l’élevage contrôlé d’espèces marines et non de la capture d’espèces sauvages |
10.20Z | Transformation et conservation de poisson | Couvre les activités de traitement du poisson à terre ou sur navires-usines distincts des navires de pêche |
47.23Z | Commerce de détail de poissons en magasin spécialisé | Concerne la vente au détail, en aval de la chaîne de valeur et non la production |
50.10Z | Transports maritimes et côtiers de passagers | Inclut les excursions de pêche touristique, distinctes de la pêche commerciale professionnelle |
Frontières parfois ténues
La distinction entre ces codes peut parfois s’avérer subtile :
Ainsi, un navire pratiquant à la fois la pêche et la première transformation à bord (éviscération, filetage, congélation) relève du 03.11Z, mais si ces opérations sont réalisées sur un navire-usine séparé ou à terre, elles seront classées en 10.20Z.
De même, la collecte d’algues sauvages est incluse dans le 03.11Z, alors que leur culture relève du 03.21Z. La frontière entre pêche en eau douce (03.12Z) et en mer (03.11Z) peut être floue dans les zones estuariennes, nécessitant parfois une analyse au cas par cas.
Les pêcheurs artisans commercialisant directement leur production peuvent également être concernés par le code 47.23Z pour la partie vente au détail de leur activité, s’ils disposent d’un pont de vente fixe distinct.
Ces liens avec Code NAF 03.12Z, Code NAF 03.21Z, Code NAF 10.20Z et Code NAF 47.23Z illustrent l’interdépendance des différentes composantes de la filière halieutique, formant un écosystème économique complet.
Stratégies de prospection B2B pour le secteur de la pêche maritime
Le marché de la pêche en mer présente des spécificités qui nécessitent d’adapter les approches commerciales B2B. Sa structure particulière et sa forte régionalisation imposent une segmentation précise et des stratégies différenciées.
Segmentation efficace du marché
Pour cibler efficacement les entreprises du code NAF 03.11Z, plusieurs critères de segmentation pertinents peuvent être utilisés :
- Taille des navires : petite pêche (< 12m), pêche côtière (12-16m), pêche au large (16-25m), grande pêche (> 25m)
- Technique principale : chalutiers, fileyeurs, ligneurs, caseyeurs, bolincheurs, etc.
- Façade maritime : Manche-Mer du Nord, Bretagne, Golfe de Gascogne, Méditerranée
- Structure juridique : armements individuels, armements sociétaires, coopératives
- Circuit de distribution : criée traditionnelle, vente directe, contrats avec GMS
Cette approche multicritère permet d’affiner la prospection et d’adapter les offres aux besoins spécifiques de chaque segment.
Approche commerciale adaptée
Le secteur de la pêche se caractérise par une forte culture du contact direct et de la recommandation. Les stratégies digitales doivent donc être complétées par une approche terrain :
- Présence sur les salons professionnels spécialisés (Itechmer à Lorient, Salon de la Conchyliculture)
- Collaboration avec les Comités des Pêches régionaux comme relais d’information
- Partenariats avec les structures portuaires et coopératives d’avitaillement
- Communication dans la presse spécialisée (Le Marin, Produits de la Mer)
Les périodes de prospection doivent également tenir compte des spécificités du secteur : éviter les pics d’activité saisonniers et privilégier les périodes d’arrêt technique ou biologiques.
Focus sur les besoins émergents
Plusieurs tendances offrent des opportunités de développement commercial :
- Solutions de transition énergétique et d’économie de carburant
- Outils de traçabilité et valorisation des captures (applications, étiquetage intelligent)
- Équipements permettant de réduire l’impact environnemental (engins sélectifs)
- Services d’accompagnement administratif face à la complexité réglementaire
- Solutions de valorisation des coproduits et déchets de pêche
Les données sectorielles accessibles via Datapult.ai permettent d’identifier précisément les acteurs selon ces différents critères et d’optimiser les campagnes de prospection en ciblant les entreprises les plus réceptives à chaque offre.
Répartition géographique des entreprises de pêche en mer
La distribution géographique des entreprises de pêche maritime en France présente des particularités marquées, avec une forte concentration sur certains territoires littoraux. Cette répartition non homogène s’explique par des facteurs historiques, écologiques et infrastructurels.
Principaux bassins de pêche française
La Bretagne constitue la première région de pêche française, concentrant environ 40% de la flotte et des débarquements, avec des ports majeurs comme Lorient, Concarneau, Le Guilvinec et Saint-Malo. Les Pays de la Loire arrivent en seconde position, notamment grâce aux ports de La Turballe, Les Sables d’Olonne et Noirmoutier.
Plus au nord, la Normandie et les Hauts-de-France représentent ensemble près d’un quart de la flotte nationale, avec des pôles importants à Boulogne-sur-Mer (premier port de pêche français en valeur), Dieppe et Cherbourg. En Méditerranée, les activités se répartissent principalement entre l’Occitanie (Sète, Port-Vendres) et la région PACA (Marseille, Nice).
Spécialisations régionales
Cette répartition s’accompagne de spécialisations techniques et spécifiques selon les territoires :
- Nord et Pas-de-Calais : chalutage hauturier, hareng et cabillaud
- Normandie : coquille Saint-Jacques, bulot, maquereau
- Bretagne Nord : coquillages, crustacés, poissons fins
- Bretagne Sud : langoustine, baudroie, sardine
- Golfe de Gascogne : merlu, sole, bar, anchois
- Méditerranée : thon rouge, sardine, poulpe, dorade
- Outre-mer : thon tropical, poissons récifaux, crustacés exotiques
Concentration portuaire et infrastructures
La pêche française se caractérise par une relative concentration portuaire, les 40 principaux ports assurant plus de 90% des débarquements. Cette structuration s’articule autour :
- Des halles à marée (criées) équipées de systèmes modernes de mise en vente (17 principales criées)
- Des infrastructures de débarquement adaptées (quais, grues, élévateurs)
- Des zones techniques pour l’entretien et la réparation navale
- Des réseaux de froid et logistiques pour l’acheminement des produits frais
Chaque port développe également des spécialités en fonction des ressources locales et des techniques traditionnelles, contribuant à la diversité du secteur.
Ciblage B2B par région et taille d’entreprise pour la pêche en mer
Dans le secteur de la pêche maritime, l’efficacité d’une stratégie de prospection commerciale dépend fortement de la capacité à identifier les spécificités régionales et la structure des entreprises ciblées. Cette approche géolocalisée permet d’adapter précisément les offres aux réalités du terrain.
Cartographie des cibles commerciales
La structure entrepreneuriale du code NAF 03.11Z présente des variations significatives selon les territoires :
- Bretagne : Forte concentration d’entreprises individuelles et de petites sociétés (2-5 salariés), mais présence significative d’armements moyens (5-20 salariés) autour des ports principaux comme Lorient et Concarneau
- Normandie et Hauts-de-France : Présence notable d’armements structurés (10-50 salariés) à Boulogne-sur-Mer et Fécamp, spécialisés dans la pêche hauturière
- Pays de la Loire : Mixité entre entreprises familiales (1-3 navires) et structures coopératives regroupant plusieurs unités de pêche
- Nouvelle-Aquitaine : Prédominance de très petites entreprises (0-2 salariés) pratiquant la pêche côtière, avec quelques armements de taille moyenne dans les ports principaux
- Méditerranée : Forte atomisation du secteur avec une majorité d’entreprises unipersonnelles et familiales
Cette cartographie permet d’identifier les zones de concentration d’entreprises correspondant à chaque profil cible et d’optimiser les déplacements commerciaux.
Adaptation des offres par segment
La diversité des profils d’entreprises implique une personnalisation des approches commerciales :
- TPE (0-5 salariés) : Proposer des solutions accessibles financièrement, avec un accent sur la simplicité d’utilisation et le retour sur investissement rapide
- PME (5-20 salariés) : Développer des offres plus complètes intégrant formation et accompagnement, avec possibilités de personnalisation
- Grandes entreprises (>20 salariés) : Concevoir des solutions sur mesure avec intégration aux systèmes existants et contrats de service
Pour les régions ultramarines (Antilles, Réunion, Mayotte), des adaptations spécifiques sont nécessaires pour tenir compte des particularités locales et des cycles de pêche différents.
Approche temporelle optimisée
La saisonnalité marquée du secteur implique d’adapter le calendrier de prospection :
- Éviter les périodes de forte activité saisonnière spécifiques à chaque région
- Privilégier les contacts pendant les arrêts techniques ou biologiques
- Tenir compte des cycles administratifs (renouvellement de licences, demandes de subventions)
Un ciblage intelligent consistera à identifier les périodes de moindre activité, variables selon les régions et les métiers pratiqués, pour maximiser la disponibilité des décideurs.
Témoignage d’un professionnel
“Après vingt-cinq ans de métier, j’ai vu notre secteur se transformer profondément. Aujourd’hui, nous sommes à la recherche de solutions qui nous permettent de valoriser nos produits tout en réduisant notre impact environnemental. Les fournisseurs qui comprennent nos contraintes quotidiennes et notre calendrier de pêche sont ceux avec qui nous développons des partenariats durables.” – Philippe M., armateur chalutier de 16m en Bretagne Sud
Cette approche territoriale, complétée par une fine segmentation par taille d’entreprise, permet d’optimiser significativement les résultats des campagnes de prospection dans ce secteur très spécifique.
Exploiter les données pour votre prospection dans la pêche maritime
Le secteur de la pêche en mer (code NAF 03.11Z) présente des spécificités qui rendent particulièrement pertinente l’utilisation d’outils d’analyse de données pour optimiser les démarches commerciales. La forte composante territoriale de cette activité et sa structuration particulière en font un cas d’application idéal pour les approches data-driven.
Pour construire votre stratégie de prospection auprès des entreprises de pêche maritime, il est essentiel d’intégrer plusieurs dimensions d’analyse :
- Les données démographiques des entreprises (âge du dirigeant, structure juridique, financement)
- Les indicateurs d’activité spécifiques (types de navires, espèces ciblées, saisonnalité)
- Les données géographiques (port d’attache, zones de pêche, infrastructures locales)
- Les indicateurs de performance financière (chiffre d’affaires, rentabilité, investissements)
Cette approche multidimensionnelle permet d’identifier précisément les prospects les plus pertinents pour chaque offre commerciale, au-delà des simples critères de taille ou de localisation.
Le secteur de la pêche maritime étant en pleine mutation, avec des défis majeurs de durabilité, de transition énergétique et de renouvellement générationnel, les entreprises sont particulièrement réceptives aux solutions innovantes répondant à ces enjeux. Une prospection ciblée, s’appuyant sur une connaissance fine des caractéristiques de chaque segment, permettra d’optimiser vos taux de conversion et de développer des partenariats durables avec ces acteurs essentiels de l’économie maritime française.